No. 14 - Instagram c'est pas moi, c'est toi
Saison 2, épisode 2 - Est-il temps de revoir la manière d'utiliser les réseaux sociaux ? Trouver un équilibre entre ce dont on a envie et ce dont on a besoin au quotidien
Hello ! Je suis Florence, illustratrice et photographe vivant à Montréal depuis 2018. Au quotidien j’aime aussi écrire et partager ce à quoi je pense : vous savez, toutes ces pensées qui tournent en boucle lorsque l’on s’endort ? Ici, c’est ça ! Je suis ravie de vous voir ici alors merci de partager ce moment avec moi ! Pour me soutenir vous pouvez vous abonner à ma newsletter et en choisissant un abonnement payant, vous contribuez directement à me soutenir et à faire perdurer cet espace d’écriture.
Pendant que j’écrivais cette newsletter j’ai notamment écouté…
Instagram, il faut qu’on parle.
Il y a quelques années j’adorais Instagram. Je m’y suis inscrite en avril 2012 et à l’heure où je publie cette newsletter, cela fait donc 12 ans que j’y suis. 12 ans ! Vous vous rendez compte toutes années que l’on a partagées avec une présence en ligne ? J’ai créé mon compte un an après avoir créé mon blog (pour les personnes qui l’ignorent mon pseudo La Mouette est en premier lieu le nom du blog sur lequel je publiais il n’y a encore pas si longtemps régulièrement, à l’époque où les blogs étaient the-place-to-be, je crois même que cela commence à revenir un peu ces derniers temps !), j’y postais au début comme tout le monde des photos avec des filtres douteux que je mettais en ligne à l’époque dès que j’étais dans mon appartement : à l’époque je n’avais pas encore de forfait téléphonique avec internet compris dedans. Ça a évolué et j’y ai passé beaucoup de temps, je créais spontanément, je me sentais stimulée et adorais trouver, penser et réfléchir à des idées. Instagram c’est et c’était un laboratoire qui fait fourmiller le cerveau et m’agiter dans tous les sens parce que j’avais envie de faire plein de trucs. C’est une plateforme qui nous a vu grandir, vieillir et qui m’a été d’une aide fabuleuse pour expérimenter et puis un jour, faire de mon métier l’illustration. J’ai connu et rencontré des personnes si chouettes dessus, à la fois sur mon blog et Instagram que je vois depuis dès que le peux lorsque je fais un passage en France et lorsque j’y vivais encore, dès que j’allais à Paris. Je pense ici à Angéline, Laëtitia et Yasmine qui sont parmi celles complètement liées à cette expérience de créer et partager en ligne entre nous et qui sont des personnes si chouettes, en ligne comme dans la vraie vie. J’adore aller sur Instagram, il y a des personnes qui y postent des choses incroyables, toujours belles, bien pensées, originales et mes comptes préférés sont ceux où l’on a vraiment l’impression de partager de la sincérité de la personne derrière. Je ne sais pas si j’y arrive parfaitement mais c’est ce que j’essaye de faire le plus possible parce que c’est la manière dont j’aime le plus partager et que cela me tient vraiment à cœur de ne pas être une autre personne sur internet.
Instagram m’a poussée à m’améliorer, à essayer des choses, à persévérer dans ma pratique de la photographie et de l'illustration et oui, il est certain que sans Instagram peut-être que les choses seraient un peu différentes aujourd'hui. J’ai posté, écrit, participé à des mouvements, créé des coloriages pendant la pandémie que je postais en stories pour proposer des choses à faire, je m’agitais dans tous les sens sans ressentir la moindre fatigue ou lassitude à l’égard d’une plateforme qui m’a tant apportée. C’était certain que ça allait changer à un moment et je m’en doutais même si j’espérais que non : on vieillit, nos envies changent, notre énergie se déporte ailleurs et parfois, notre vie est traversée de grands passages qui nous font nous poser des questions et bousculer nos certitudes. Sur le moment on se dit que c’est nul, qu’on aimerait que rien ne change lorsque tout semble rouler mais c’est bien ça la vie : une grande rivière qui serpente à travers des paysages, qui se calme à certains moments et se transforme en torrents d’autres fois.
À l’heure où j’écris cette newsletter, j’ai entamé depuis quelques semaines une pause pour m’offrir le temps de réfléchir : je suis encore assez inconfortable avec ce que j’ai envie de faire sur Instagram et si je ne souhaite pas du tout quitter la plateforme, j’ai besoin de ce pas de côté pour y réfléchir un peu et ces quelques semaines sans réseaux sont parfaites pour avoir l’espace d’y penser en faisant le point loin du brouhaha des statistiques.
Mon métier, celui d’illustratrice et plus récemment depuis l’été dernier mon activité de photographe ajoutée en parallèle, est intrinsèquement lié à internet et à Instagram. Aujourd’hui cependant je crois que je suis un peu usée par cette nécessité d’exister et de devoir constamment travailler sur le fait de maintenir cette existence. Je suis lassée, j’en ai marre de devoir jouer ce jeu qui ne me plait pas. Ça ne m’intéresse pas de penser à des stratégies, de faire des chiffres, de faire mieux. Je veux juste faire et m’assurer de temps à autre que ce que je fais raisonne chez d’autres personnes. Je ne suis pas si suivie que ça et j’adore les échanges que j’ai en ligne, je suis entourée par des personnes intéressantes, uniques et bienveillantes et c’est trop chouette. Mais cette atmosphère est depuis quelques années cernée par une injonction à demi cachée de devoir absolument faire mieux, plus et tout le temps. En même temps, je ne peux et n’ai pas envie de m’en passer car j’aime profondément les médias sociaux même lorsqu’ils deviennent too much. Et à côté de ça, pour le dire franchement, je flippe. Je flippe de me tirer une balle dans le pied toute seule, que cette pause continue de me faire disparaître : pas que j’ai l’impression d’être importante pas du tout, mais parce que tout comme j’ai besoin d’outils pour dessiner pour pratiquer mon activité et gagner ma vie, j’ai besoin d’internet et de ses réseaux sociaux pour diffuser mon activité.
Alors comment faire ?
Instagram a changé. J’enfonce une porte ouverte tout en ayant l’impression de sonner comme une femme âgée qui peste dans la rue en voyant courir des enfants qui ne ressemblent pas à son souvenir de l’enfance mais c’est un peu vrai tout de même. J’ai la sensation que l’on est aux portes d’un point de rupture qui gronde et se construit depuis quelques années et je ne parviens plus à me/nous reconnaître dans ce que sont les réseaux sociaux aujourd’hui. Il y a d’un côté la surconsommation que je trouve angoissante au possible et de l’autre, le pan opposé qui s’est tant construit en confrontation qu’elle ressemble parfois presque à une injonction, une caricature qui à force de nous inciter à moins/mieux consommer ne semble finalement parfois pas beaucoup mieux faire si ce n’est nous ériger les uns contre les autres et participer à la violence physique et verbale de notre monde déjà bien amoché... C’est dur parce qu’Instagram cristallise de manière plus concentrée la manière dont le monde se transforme en étant parfois, souvent, terriblement binaire sans trop laisser de place à un tout petit peu de nuance, cette nuance qui lorsqu’elle est présente est terriblement salvatrice et a des airs de brise fraiche lors d’une journée d’été chaude et humide (je vous parle d’été et de températures chaudes tandis que dehors là où je vis la météo annonce -27°C pour la fin de semaine, peut-être que je pourrais alors plutôt remplacer cette analogie d’air frais par la sensation de chaleur qui nous accueille lorsque l’on rentre chez soi le bout du nez gelé et les joues brûlées par le froid).
Alors aujourd’hui je suis tiraillée, je flippe et j’y pense beaucoup : j’aimerais d’un côté pouvoir me passer d’Instagram et en même temps, j’ai besoin d’Instagram au quotidien pour poursuivre mon travail et continuer de prendre soin de ma présence en ligne puisque celle-ci est régulièrement directement reliée au fait de toucher de potentiels clients et donc, de gagner ma vie puisque je suis freelance. Ces deux nécessités me font ne pas savoir sur quel pied danser tant je sais qu’un compromis est la seule solution, le tout est de trouver sous quel forme mettre en place ce compromis.
Sans exagérer ou m’apitoyer sur mon sort puisqu’il s’agit plutôt d’une constatation, mon métier d’illustratrice a subi et continue de subir de plein fouet la crise économique que l’on traverse. Je sais que c’est quelque chose qui est traversé par beaucoup de personnes exerçant également ce métier à leur compte (et très certainement plein d’autres) et c’est à la fois rassurant comme inquiétant mais c’est un sujet que je réserve à une autre newsletter pour avoir la place de m’étendre là dessus.
Il est certain que cette partie là de ma profession a complètement impacté le regard que je porte sur ma consommation des réseaux sociaux et d’Instagram en premier lieu. Puisque évidemment lorsque tout va bien dans notre vie, nul besoin de se comparer ou de regarder comment est-ce que cela se passe pour les autres personnes. Et puisqu’en ce moment ce n’est pas trop ça et que j’en viens à me demander si l’illustration est encore une carrière viable, ma consommation d’Instagram est automatiquement complètement remise en cause en parallèle pour trouver une meilleure façon de le consommer pour y aller sans avoir de boule au ventre lorsque je vois quelqu’un pour qui tout semble aller bien. Je trouve super d’avoir plus de transparences quant aux revenus qu’ont les personnes de mon métier mais en ce moment, cette transparence me fait me demander ce que j’ai raté pour ne pas parvenir à faire aussi bien. Pourtant, je le sais aussi bien que vous : ce que l’on affiche sur internet est très fréquemment bien loin de notre propre réalité et ce n’est ici pas une critique à ce sujet puisque cela me semble normal, ce n’est pas forcément une volonté de mentir mais un biais nécessaire à notre vie personnelle et privée. Ne pas tout montrer est une façon de maintenir une forme de valeur à l’égard de notre vie en dehors d’internet et de compartimenter un peu les deux de la meilleure manière possible.
Et pourtant comme je le disais plus tôt, j’adore les réseaux sociaux. J’ai toujours été bavarde, j’adore partager, j’adore écrire, j’adore créer et ils nous offrent cet espace infini pour exercer et expérimenter, comme un grand studio d’artiste dans lequel on peut tout faire sans craindre de tâcher les murs, ou en tout cas c’était comme ça que je le voyais pendant un bon moment. J’aime donc vraiment y aller mais durant toute cette dernière année et je dirais même un bon morceau de 2022 (voire 2021…? Comme le temps passe vite !) je me sens comme en équilibre sur une poutre de gymnastique sans trop savoir comment y poursuivre ma marche sans dégringoler. Je me rappelle de la gymnastique enfant et je détestais ça (je courais lorsque la maitresse avait le dos tourné pour éviter les parties qui m’ennuyaient le plus et à 31 ans je suis toujours incapable de faire un soleil). J’y pense beaucoup ces derniers temps et ne parviens pas à trouver de compromis idéal pour en avoir une consommation qui soit plus saine.
En 2019 j’avais fait une pause d’un mois de tous les réseaux et je l’avais vécu comme une vraie bouffée d’air frais. Cette fois, je fais la même pause et alors que j’espérais ressentir la même chose, je vois que ce n’est pas du tout le cas. Est-ce parce que l’on est en hiver et non en été comme lors de ma première pause ? Je crois que c’est un tout et que mes réflexions actuelles quant à ma vie professionnelle viennent s’y mêler et ne pas forcément me faire lâcher prise.
Cela fait quelques années que j’ai ajouté à mon téléphone une limitation de temps d’utilisation de certaines applications : j’ai mis 1h et au début cela fonctionnait plutôt bien, j’y ai vu rapidement un vrai changement positif sur mon utilisation desdites applications mais puisque l’humain s’habitue plutôt bien aux changements, aujourd’hui je ne perçois plus autant des bénéfices que j’y avais trouvés au départ, il est donc temps d’opter pour un nouveau plan d’attaque !
Je suis admirative des personnes qui savent créer plein de formats différents et qui leur donnent une certaine spontanéité même lorsque l’on sait qu’ils sont travaillés. C’était quelque chose que j’arrivais mieux à faire avant : je créais beaucoup, tout le temps et de plein de manières différentes et étais naïvement certaine que cela n’allait jamais changer mais, mon corps et mon esprit m’ont vite rattrapé et tandis que je suis en arrêt de travail depuis plusieurs semaines pour burn out (j’ai tant de choses à raconter en lien avec mon métier à ce sujet, cette newsletter promet d’être bien garnie en sujets pour débuter cette nouvelle année, je ne vais pas dire que j’en suis ravie mais c’est un sujet intéressant à mes yeux et très universel !), je remarque qu’au delà de cet épisode un peu spécifique, j’étais avant cela de moins en moins à l’aise avec cet exercice, peut-être que je vieillis et que j’ai moins d’énergie qu’avant ou bien peut-être que mes goûts ont juste changé. Ou peut-être, sûrement, un peu des deux. J’aime beaucoup prendre mon temps et être confrontée à une multitude de formats postés en continu n’aide pas à la réflexion.
Pour essayer lors de ma future re-connexion j’ai envie d’essayer une autre approche
J’ai fait l’erreur d’avoir plusieurs comptes Instagram. C’est une erreur et en même temps, c’est incontournable. Je ne pense pas que je puisse faire autrement et c’est un sujet sur lequel j’aimerais beaucoup avoir votre point de vue. J’adore mon compte dit personnel, celui par lequel tout a commencé, mais j’aime aussi beaucoup celui réservé à l’illustration et j’aime aussi prendre soin du troisième, celui dédié à étendre à mon activité de photographe qui a aussi son importance. Cela sonne un peu comme un problème de riche, ou First World Problem en anglais dans le texte, mais je ne sais pas bien comment je pourrais faire d’autre car ils sont tous les trois des sources qui peuvent m’apporter des clients et donc, faire partie de ce qui me permet de payer mes factures. Puisque j’aime bien faire les choses, m’efforcer d’être de manière égale sur tous les fronts ne peut qu’être néfaste sur le long terme puisque cela nécessite d’avoir une motivation, une énergie et une humeur égale tout au long de l’année, ce qui est évidemment relativement compliqué sur du long terme.
Il n’y a à mon sens qu’une seule solution dans ces cas là : faire preuve d’un peu plus de rigueur et d’organisation pour, étonnamment, se délester de cette forme de charge mentale que l’on peut se confier parfois à soi-même. Se créer un calendrier de publication, se réserver des jours off et dans mon cas pour mes réseaux plus dédiés à mon activité professionnelle, les considérer comme si j’étais ma propre cliente s’occupant des médias sociaux d’une marque, le tout en me prenant le moins possible la tête (gros programme !) pour laisser plus de spontanéité mêlé à cette rigueur. Contradictoire ? Disons que dans ces cas là trouver un équilibre différent peut être un bon premier pas. Je sais que cela peut ne pas parler à tout le monde si votre compte Instagram n’est pas lié à votre activité professionnelle mais je pense que cela peut tout de même être transposé à d’autres sphères de votre vie puisqu’après tout, rien n’est vraiment original et tout fonctionne un peu de la même façon. Se pousser à faire attention et se mettre à soi-même un cadre est l’un des outils si ce n’est l’outil le plus important pour veiller à ne pas dépasser nos propres limites.
J’ai arrêté de consulter mes statistiques depuis quelques temps (je trouve le fait de ne plus voir le nombre de likes sous les posts vraiment super, on a beau essayer de s’en détacher ce serait mentir que de dire que ça ne m’impacte pas un tout petit peu de voir les chiffres changer au fil des années) et c’est déjà un bon début. Mais ce n’est pas suffisant, il est nécessaire pour retrouver le goût d’avoir un peu plus de cette rigueur évoquée ci-dessus. De la rigueur non pas dans le sens de la création mais bien dans le sens de notre propre consommation et de notre usage. Pour ça il est temps de mon côté — et je vous y encourage également — d’enfin procéder à un vrai tri dans ma liste d’abonnements, de ne plus suivre les personnes dont le contenu ne m’intéresse pas à 100%. Non pas parce que ce qu’elles font n’est pas intéressant mais parce que ce qu’elles font n’est plus intéressant pour moi. J’ai toujours peur de blesser lorsque j’unfollow quelqu’un car je sais que quand je remarque que quelqu’un que j’apprécie m’a unfollow ça me fait toujours un peu de peine mais il est important de se rappeler que ça n’a en aucun cas un lien avec votre propre valeur et tout comme les relations se font et se défont parfois au fil de la vie, les liens en ligne suivent le même chemin et à moins d’une réelle incompréhension (qui peut être la source d’une conversation pour comprendre ?), ce n’est pas si grave, votre monde continuera de tourner.
En vous écrivant, j’ai aussi écouté…
Faire le tri donc. Faire le vide pour nous laisser plus d’espace à l’envie de partager, de se rappeler que tout est temporaire et que comme je peux l’expérimenter en ce moment, plein d’autres personnes (vous peut-être ?) ressentent très probablement la même chose. Ce que je faisais pouvait peut-être aussi leur plaire à un moment donné et ne plus raisonner en elles aujourd’hui. Et ce n’est pas grave, nous nous mettons bien trop de pression sur notre image et l’image (qui n’est pas forcément faussée) que l’on souhaite avoir aux yeux des autres personnes. Il y a une raison à ça : comment ne pas y penser constamment lorsque internet fonctionne de cette manière en poussant à créer constamment sans avoir forcément la possibilité à ce qui existe déjà de se développer avant tout ?
J’ai envie de moins me mettre la pression lorsque je publie en ligne et parallèlement, d’un peu plus y réfléchir lorsque je le fais. Paradoxal ? Pas forcément : ne pas avoir envie de faire ou de poster arrive et le monde ne va pas continuer de tourner si je ne le fais pas. C’est bête et cela peut sembler incroyablement futile mais la futilité est ce qui compose notre quotidien et n’a pas forcément à être vue de haut. Même si j’ai la sensation de m’auto-saboter lorsque je ne publie plus, je le fais encore plus lorsque je publie mal, que l’on fait pour faire plutôt que de faire parce que ça nous fait vraiment plaisir. Sans être absolument perfectionniste, je le suis parfois tout de même un peu trop lorsque je me demande pendant des heures si je dois poster cette photo ou cette illustration ou, ou, ou. Le mieux et l’ennemi du bien et si c’est un peu cliché je crois que je devrais me tatouer (je ne le ferai pas) ce fameux Done is better than perfect parce que dans le fond, qu’est-ce que c’est vrai ! Pour autant, je sais que pour être satisfaite de moi-même j’ai besoin de partager ce que j’aime vraiment et pas de partager pour partager.
La quantité remplace parfois la qualité et je crois qu’il est essentiel de ne pas se forcer à être ou faire différemment de ce que l’on est au quotidien.
Récapitulons la mission Reconquérir la joie de publier simplement sans laisser les réseaux sociaux nous envahir
Délimiter son temps de présence en ligne pour mieux l’apprécier : sauf dans le cadre d’une recherche d’inspiration, scroller pendant des heures n’est pas une très bonne idée et ne nous fait généralement pas nous sentir particulièrement mieux. Se créer un cadre et des périodes de temps dans la journée et dans la semaine pour mieux profiter des moments où l’on ouvre l’application.
Faire le tri dans ses abonnements et ne garder que ce que l’on aime. Mais cette fois, vraiment hein !
Publier de manière plus consciente et ne surtout pas se forcer.
Je crois que c’est pas mal ça ? Par ici, je me laisse encore un peu de temps avant de réouvrir Instagram mais je crois que cette année c’est essentiel, je dois et j’ai besoin d’en avoir une approche plus lente, plus en phase avec mes attentes et la façon dont j’ai pu évoluer au fil du temps.
Et de votre côté je suis curieuse, quelle est votre approche d’Instagram ? Est-ce que vous avez vu votre utilisation évoluer au fil des années ? Est-ce un outil qui comme moi est lié à votre métier et dont il est difficile de se passer ou est-ce que c’est un réseau dont l’usage fait est privé sans attente de résultat sur votre vie ?
Note : j’ai réactivé l’option de me soutenir financièrement via Substack !
J’ai envoyé une note récemment pour vous parler de ce point précis. J’ai réactivé l’option d’abonnement payant que j’avais mise en place l’an dernier dans le but de procéder un peu différemment cette année. Cet abonnement vous permet d’accéder à mes contenus habituels (qui sont et seront pour la plupart gratuits) ainsi qu’à à tous les contenus payants publiés précédemment vous donnant des ressources autour de mon métier.
Parmi ces contenus, je vous ai parlé de comment fonctionne le monde de l’édition et comment est-ce que l’on fait pour illustrer une histoire pour enfants en prenant comme exemple ma propre expérience lors de l’illustration de mon premier livre pour enfant, j’ai également publié en deux parties un guide complet vous proposant de vous améliorer en photographie via des conseils faciles à mettre en pratique ainsi qu’un épisode dédié à la retouche photo… et d’autres sujets ! Cette abonnement vous permet également tout simplement de soutenir mes futures publications. Aucune obligation évidemment, vous êtes libres d'y souscrire ou non puisque cette option ne rendra pas moins riches mes newsletters habituelles, il y aura simplement parfois du contenu en plus spécialement réservées aux abonnements payants sans que cela n’entache le reste des publications ! Je vous remercie d’avance pour votre soutien si vous choisissez d’opter pour ce type d’abonnement ou si vous passez de votre abonnement gratuit actuel à une version payante.
J’ai à cœur de faire de ce Substack un espace de partage et de conversation et pour ça, j’aimerais beaucoup lire vos pensées alors n’hésitez pas à réagir via l’espace de commentaires ci-dessous !
Trop chouette cette newsletter ! Tes questionnements sur Instagram me font penser au mien au niveau pro sur la communication. Comment on communique sans passer du côté vendeur ? Comment communiquer assez mais pas en faire trop ? Comment toucher les gens etc etc ! Belle soirée en tout cas !
Je suis comme toi, dans cette relation love/hate car relation à sens unique.
L’impression de donner beaucoup et ne jamais recevoir, pas de visibilité pour nous autres, ceux qui ont besoin du contenu pour vivre, pour faire naître de jolis projets.
J’ai eu longtemps envie de disparaître de la plateforme, je voulais le faire en fin d’année et c’est là où je ne sais pas pourquoi Insta a décidé de booster mon contenu! Mais patatra tout ça c’est effondré quand je suis sortie de ma ligne édito.
On découvre les règles du jeu au fur et à mesure.
Alors on j’espace les posts, je fais le ménage dans les follow, j’évite de trop prendre les likes pour moi, j’essaie de poster ce que je préfère et non pas ce que l’app pourrait préférer.
Mais toujours... cette histoire de pause me trotte dans la tête ;)