Saison 2, épisode 2 - Est-il temps de revoir la manière d'utiliser les réseaux sociaux ? Trouver un équilibre entre ce dont on a envie et ce dont on a besoin au quotidien
Trop chouette cette newsletter ! Tes questionnements sur Instagram me font penser au mien au niveau pro sur la communication. Comment on communique sans passer du côté vendeur ? Comment communiquer assez mais pas en faire trop ? Comment toucher les gens etc etc ! Belle soirée en tout cas !
Merci beaucoup Amélie ! Oui c'est un équilibre qui est compliqué à trouver et c'est parfois d'autant plus frustrant lorsque l'on sait que cet équilibre là peut parfaitement bien fonctionner et nous faire nous sentir sereines pour finalement complètement changer et donner presque l'impression de tout recommencer depuis le début ! Et puis surtout, on oublie souvent que toutes nos interrogations sont dans nos têtes et ne transparaissent pas toujours autant que ce que l'on pense dans ce que l'on peut publier. C'est quelque chose que j'essaye de souvent me répéter pour tâcher d'essayer d'un peu moins me prendre la tête, quand on aime faire généralement ça se ressent toujours et rend le reste un peu plus naturel et facile.
Je me reconnais tellement dans tes questionnements! J'en ai fait mon expertise aujourd'hui mais quand j'ai débuté je ne voulais qu'une seule chose : trouver un moyen authentique et fun d'être moi même sur les reseaux alors que insta nous pousse à faire du volume j'étais dans la tendance A vouloir faire de la qualité avant la quantité
Je suis comme toi, dans cette relation love/hate car relation à sens unique.
L’impression de donner beaucoup et ne jamais recevoir, pas de visibilité pour nous autres, ceux qui ont besoin du contenu pour vivre, pour faire naître de jolis projets.
J’ai eu longtemps envie de disparaître de la plateforme, je voulais le faire en fin d’année et c’est là où je ne sais pas pourquoi Insta a décidé de booster mon contenu! Mais patatra tout ça c’est effondré quand je suis sortie de ma ligne édito.
On découvre les règles du jeu au fur et à mesure.
Alors on j’espace les posts, je fais le ménage dans les follow, j’évite de trop prendre les likes pour moi, j’essaie de poster ce que je préfère et non pas ce que l’app pourrait préférer.
Mais toujours... cette histoire de pause me trotte dans la tête ;)
C'est complètement ça ! Dans ton cas c'est aussi vraiment lié parce que ton compte est fortement lié à tes envies personnelles de projets (qu'il me tarde tant de voir se réaliser pour te voir encore plus t'épanouir), il y a vraiment des périodes où l'on a un soudain regain d'énergie et d'envie et où tout semble couler sans effort, c'est difficile de ne pas trop s'attacher à comment ça pouvait fonctionner avant et à accepter que nos envies ont changé en même temps que le fonctionnement et les usages actuels.
C'est exactement comme ça aussi que j'ai défini ma relation avec insta : " je t'aime moi non plus" . Aujourd'hui j'ai quitté cette plateforme j'ai laissé mes doutes derrière moi. J'espère que tu trouveras tes réponses
J’ai moi aussi une relation amour haine avec Instagram. Ce qui la rend difficile c’est que c’est mon travail à temps plein : mon employeur me paye pour créer du contenu sur Instagram (entre autre). Par contre dans ma vie sur le net, j’ai décidé de plus en plus, de ralentir. Cela m’angoisse trop à plusieurs niveaux. La course à la productivité et à la perfection . J’ai constamment l’impression d’être une outsider (encore plus maintenant que je vais avoir 40 ans). J’ai ma chaîne YouTube où je me sens bien, ma petite newsletter mais je ne sais plus bien où je vais. J’ai ouvert mon blog en 2011 comme toi (coucou c’est Odile Sacoche) par plaisir de partager, puis c’est devenu un moteur d’en faire ma carrière (d’une certaine façon j’y suis arrivée mais pas comme je pensais) mais la.... je sais plus. Quel est le sens de tout ça finalement ? En tant qu’artiste aussi je me pose souvent la question : est ce que je crée pour moi ou est ce que je crée pour nourrir mes plateformes ?
Merci beaucoup pour ton point de vue ça a toujours été un plaisir de te lire, il y a 10 ans comme maintenant ! C'est effectivement vraiment compliqué de trouver une distance qui nous convienne quand notre vie professionnelle y est mêlée parce qu'il y a un côté "pas le choix" qui fait qu'on doit un peu s'y soumettre tout en prenant garde à la façon dont ça peut impacter notre propre vie. Est-ce plus difficile parce qu'il y a plein de plateformes concurrentes maintenant et que les réseaux initiaux ont des enjeux de concurrence et de place à garder et qu'automatiquement ça entache un peu nos propres usages ?
Je me reconnais tellement dans ce partage. J'ai 40ans cette année et tiré un trait sur insta pour me consacrer à substack et yt. J'espère que tu as retrouvé de la clarté
J’ai désactivé Instagram pour ma santé mentale en août 2023. Réactiveéà l’occasion par deux fois pour chercher quelque chose / parler à quelqu’un. J’avoue que ça a été un peu compliqué les premières semaines, mais à date, je ne ressens pas le manque. Je vis une période très difficile (deux mises à pied consécutives, plus de travail depuis un an), et je n’avais pas envie par dessus tout ça de voir des « vies parfaites » à longueur de journée.
Peut être que je reviendrai dessus quand ma situation se sera améliorée, mais je rêve d’une fonction qui empêche de voir le contenu auquel on n’est pas abonné. C’est ça que je déteste avec Instagram depuis. J’ai déjà réduit mon nombre d’abonnements, mais on se retrouve toujours pollués d’une manière ou d’une autre.
Je te comprends complètement et suis désolée pour toi que tu traverses une période aussi difficile. C'est aussi parce que c'est compliqué professionnellement de mon côté que j'ai eu envie de faire une pause même si je sais que je ne vais pas pouvoir la faire durer trop longtemps, d'où ce compromis absolument indispensable de mon côté à trouver. Mais les vies qui semblent parfaites font tellement culpabiliser, ce n'est vraiment pas sain.
Je regrette aussi beaucoup ce moment où l'on ne voyait vraiment que ce à quoi on était abonné, c'était tellement plus agréable de pouvoir vraiment contrôler exactement ce qui passait sous nos yeux !
Prends bien soin de toi en attendant, lorsque quelque chose n'est pas indispensable et cause plus de mal que de bien c'est toujours la meilleure des décisions que de s'en éloigner le temps de se rétablir (ou même "pour toujours") !
Eh oui, les newsletters raisonnent encore 1 semaine après !! ;) J'ai pris beaucoup de plaisir à la lire, et les autres aussi. Je comprends tout à fait le malaise que cela provoque les réseaux sociaux. Qui n'a pas déjà plusieurs fois désactivé Facebook ?
Tu m'as beaucoup apporté et à tant d'autres avec tes aventures. On aime newton, tes anciennes collections, ta déco, ton bricolage, vos grimaces et tous tes instants de vies simples qui nous ont permit d'apprécier les nôtres. On ri avec toi.
Du recul c'est chouette ! :) Je te souhaite beaucoup de joie. Ton travail n'a pas perdu en valeur. La poésie dans tes illus nous parle toujours.
Trop chouette cette newsletter ! Tes questionnements sur Instagram me font penser au mien au niveau pro sur la communication. Comment on communique sans passer du côté vendeur ? Comment communiquer assez mais pas en faire trop ? Comment toucher les gens etc etc ! Belle soirée en tout cas !
Merci beaucoup Amélie ! Oui c'est un équilibre qui est compliqué à trouver et c'est parfois d'autant plus frustrant lorsque l'on sait que cet équilibre là peut parfaitement bien fonctionner et nous faire nous sentir sereines pour finalement complètement changer et donner presque l'impression de tout recommencer depuis le début ! Et puis surtout, on oublie souvent que toutes nos interrogations sont dans nos têtes et ne transparaissent pas toujours autant que ce que l'on pense dans ce que l'on peut publier. C'est quelque chose que j'essaye de souvent me répéter pour tâcher d'essayer d'un peu moins me prendre la tête, quand on aime faire généralement ça se ressent toujours et rend le reste un peu plus naturel et facile.
Je me reconnais tellement dans tes questionnements! J'en ai fait mon expertise aujourd'hui mais quand j'ai débuté je ne voulais qu'une seule chose : trouver un moyen authentique et fun d'être moi même sur les reseaux alors que insta nous pousse à faire du volume j'étais dans la tendance A vouloir faire de la qualité avant la quantité
Je suis comme toi, dans cette relation love/hate car relation à sens unique.
L’impression de donner beaucoup et ne jamais recevoir, pas de visibilité pour nous autres, ceux qui ont besoin du contenu pour vivre, pour faire naître de jolis projets.
J’ai eu longtemps envie de disparaître de la plateforme, je voulais le faire en fin d’année et c’est là où je ne sais pas pourquoi Insta a décidé de booster mon contenu! Mais patatra tout ça c’est effondré quand je suis sortie de ma ligne édito.
On découvre les règles du jeu au fur et à mesure.
Alors on j’espace les posts, je fais le ménage dans les follow, j’évite de trop prendre les likes pour moi, j’essaie de poster ce que je préfère et non pas ce que l’app pourrait préférer.
Mais toujours... cette histoire de pause me trotte dans la tête ;)
C'est complètement ça ! Dans ton cas c'est aussi vraiment lié parce que ton compte est fortement lié à tes envies personnelles de projets (qu'il me tarde tant de voir se réaliser pour te voir encore plus t'épanouir), il y a vraiment des périodes où l'on a un soudain regain d'énergie et d'envie et où tout semble couler sans effort, c'est difficile de ne pas trop s'attacher à comment ça pouvait fonctionner avant et à accepter que nos envies ont changé en même temps que le fonctionnement et les usages actuels.
C'est exactement comme ça aussi que j'ai défini ma relation avec insta : " je t'aime moi non plus" . Aujourd'hui j'ai quitté cette plateforme j'ai laissé mes doutes derrière moi. J'espère que tu trouveras tes réponses
J’ai moi aussi une relation amour haine avec Instagram. Ce qui la rend difficile c’est que c’est mon travail à temps plein : mon employeur me paye pour créer du contenu sur Instagram (entre autre). Par contre dans ma vie sur le net, j’ai décidé de plus en plus, de ralentir. Cela m’angoisse trop à plusieurs niveaux. La course à la productivité et à la perfection . J’ai constamment l’impression d’être une outsider (encore plus maintenant que je vais avoir 40 ans). J’ai ma chaîne YouTube où je me sens bien, ma petite newsletter mais je ne sais plus bien où je vais. J’ai ouvert mon blog en 2011 comme toi (coucou c’est Odile Sacoche) par plaisir de partager, puis c’est devenu un moteur d’en faire ma carrière (d’une certaine façon j’y suis arrivée mais pas comme je pensais) mais la.... je sais plus. Quel est le sens de tout ça finalement ? En tant qu’artiste aussi je me pose souvent la question : est ce que je crée pour moi ou est ce que je crée pour nourrir mes plateformes ?
Merci beaucoup pour ton point de vue ça a toujours été un plaisir de te lire, il y a 10 ans comme maintenant ! C'est effectivement vraiment compliqué de trouver une distance qui nous convienne quand notre vie professionnelle y est mêlée parce qu'il y a un côté "pas le choix" qui fait qu'on doit un peu s'y soumettre tout en prenant garde à la façon dont ça peut impacter notre propre vie. Est-ce plus difficile parce qu'il y a plein de plateformes concurrentes maintenant et que les réseaux initiaux ont des enjeux de concurrence et de place à garder et qu'automatiquement ça entache un peu nos propres usages ?
Je me reconnais tellement dans ce partage. J'ai 40ans cette année et tiré un trait sur insta pour me consacrer à substack et yt. J'espère que tu as retrouvé de la clarté
J’ai désactivé Instagram pour ma santé mentale en août 2023. Réactiveéà l’occasion par deux fois pour chercher quelque chose / parler à quelqu’un. J’avoue que ça a été un peu compliqué les premières semaines, mais à date, je ne ressens pas le manque. Je vis une période très difficile (deux mises à pied consécutives, plus de travail depuis un an), et je n’avais pas envie par dessus tout ça de voir des « vies parfaites » à longueur de journée.
Peut être que je reviendrai dessus quand ma situation se sera améliorée, mais je rêve d’une fonction qui empêche de voir le contenu auquel on n’est pas abonné. C’est ça que je déteste avec Instagram depuis. J’ai déjà réduit mon nombre d’abonnements, mais on se retrouve toujours pollués d’une manière ou d’une autre.
Mais pour l’instant, ça ne me manque pas.
Je te comprends complètement et suis désolée pour toi que tu traverses une période aussi difficile. C'est aussi parce que c'est compliqué professionnellement de mon côté que j'ai eu envie de faire une pause même si je sais que je ne vais pas pouvoir la faire durer trop longtemps, d'où ce compromis absolument indispensable de mon côté à trouver. Mais les vies qui semblent parfaites font tellement culpabiliser, ce n'est vraiment pas sain.
Je regrette aussi beaucoup ce moment où l'on ne voyait vraiment que ce à quoi on était abonné, c'était tellement plus agréable de pouvoir vraiment contrôler exactement ce qui passait sous nos yeux !
Prends bien soin de toi en attendant, lorsque quelque chose n'est pas indispensable et cause plus de mal que de bien c'est toujours la meilleure des décisions que de s'en éloigner le temps de se rétablir (ou même "pour toujours") !
Que de sages paroles. 🩷
Coucou Florence ! :)
Eh oui, les newsletters raisonnent encore 1 semaine après !! ;) J'ai pris beaucoup de plaisir à la lire, et les autres aussi. Je comprends tout à fait le malaise que cela provoque les réseaux sociaux. Qui n'a pas déjà plusieurs fois désactivé Facebook ?
Tu m'as beaucoup apporté et à tant d'autres avec tes aventures. On aime newton, tes anciennes collections, ta déco, ton bricolage, vos grimaces et tous tes instants de vies simples qui nous ont permit d'apprécier les nôtres. On ri avec toi.
Du recul c'est chouette ! :) Je te souhaite beaucoup de joie. Ton travail n'a pas perdu en valeur. La poésie dans tes illus nous parle toujours.
Des bisous du pays du kouign-amann