No. 1 - Le bon moment
Saison 1, épisode 1 - Se lancer au lieu d'attendre l'occasion parfaite (qui ne sera jamais vraiment la bonne)
Pendant que j’écrivais cette newsletter j’ai notamment écouté…
Comment on commence une newsletter ? Et d’ailleurs, pourquoi commencer une newsletter ?
Cela fait quelques mois maintenant que cette idée me trotte dans la tête : je sens que l’écriture manque à ma vie depuis un temps mais je ne trouvais pas comment lui redonner une place dans mon quotidien. Je lis beaucoup, je dessine beaucoup (c’est même mon métier de dessiner donc forcément), j’écoute beaucoup de musiques ou de podcast mais l’écriture là-dedans n’est pas aussi présente que ce que je souhaiterais. Vous me direz, si vous me connaissez un peu (et si ce n’est pas le cas ce n’est pas grave et au contraire, enchantée et bienvenue si vous me découvrez à travers cette newsletter !) : mais Florence, et ton blog alors ? Et tes interminables légendes sur Instagram, elles ne comptent pas non plus ? Et… c’est vrai. Mais vous savez bien que ce n’est pas pareil ! Je ne compte pas écrire ici comme j’écrivais sur mon blog et je ne compte pas non plus écrire ici comme j’écris sur Instagram. Vous voyez ce que je veux dire ?
Alors cette newsletter j’y pensais, je me prenais un peu la tête dans mon coin (rien de bien méchant non plus, rassurez-vous) et je ne faisais rien. J’ai créé mon profil sur Substack — la plateforme qui permet de venir m’inviter dans votre boîte mail — il y a environ 2 ans et puis rien. Je me suis abonnée à d’autres newsletters que je lis depuis avec attention tout en me disant “j’écrirai la mienne un jour, mais pas tout de suite : ce n’est pas le bon moment encore !”.
Mais le bon moment, qu’est-ce que c’est au juste ?
À chaque fois donc, j’avais cette sensation que ce n’était pas le bon moment. Qu’il fallait que je vous propose une newsletter aboutie, quelque chose de bien construit, de complet et riche, un truc hyper intéressant qui ne vous fasse pas vous dire “meh, pas ouf quand même cette newsletter, où est-ce qu’on se désabonne ?”. Pas forcément quelque chose de parfait mais quelque chose “d’assez”, quelque chose de suffisant. Ce n’était donc jamais le bon moment puisque je pense que vous le savez mais quelque chose peut être parfaitement suffisant un jour et plus du tout le lendemain (ou incroyable après 2 verres de vin et parfaitement médiocre le lendemain au réveil, mais ça, c’est une autre histoire). C’est la magie de la vie : nos attentes peuvent varier de jours en jours au gré de nos humeurs et de nos réflexions ! (Et heureusement, imaginez si on n’évoluait jamais et qu’on restait les mêmes personnes que celles qu’on était à 18 ans ? L’enfer ! À part pour le mal de tête du lendemain… enfin bref, ça c’est une autre histoire on a dit.)
On attend donc bien trop souvent le bon moment pour commencer quelque chose : un début d’année, un début de mois, un début de semaine, un début de journée… mais je vous le demande à nouveau : qu’est-ce vraiment qu’un bon moment ? Qu’est-ce que LE bon moment ? Faut-il vraiment que ce soit associé au début de quelque chose pour que ce moment soit parfaitement décidé et… parfait ?
La réponse n’est pas très compliquée à mes yeux malgré le fait qu’on la rende souvent bien plus obscure qu’elle ne devrait l’être : en réalité, des bons moments il n’y en a pas vraiment — ou pas complètement — et c’est à mon sens juste une manière un peu détournée de ne pas oser se lancer (mais pas dans le mauvais sens du terme hein ! Je suis pro rester-dans-sa-zone-de-confort-autant-de-temps-que-nécessaire-en-attendant-de-faire-le-grand-saut mais, ça ça fera l’objet d’une autre newsletter) et d’avoir un peu trop peur que ça ne soit pas suffisamment bien.
Le mieux est définitivement l’ennemi du bien et si vous deviez tirer une minuscule leçon de ce tout premier épisode des Mots de la Mouette (oh wow, elle se prend pour qui ?) ce serait bien de faire ce que je dis et surtout pas ce que je fais : de vous lancer si vous en avez envie et de ne pas attendre le bon moment.
Sinon, vous attendrez à peu près deux ans (ou plus, ou moins, c’est à votre convenance !), comme ce que j’ai attendu pour me décider à enfin paramétrer cette newsletter (alors que c’est juste une newsletter, pas non plus l’ascension de l’Everest !). Ne vous jetez pas non plus des petits cailloux : parfois l’attente est bénéfique et nous permet de murir sans nous en rendre compte un projet ou une envie que l’on a en tête. D’où cette fameuse expression qui nous fait dire que l’on va “dormir là dessus”. S’accorder une nuit de sommeil ou une plus longue période de réflexion est parfois d’une grande aide pour éviter de potentielles décisions un peu trop spontanées qui mèneraient à des regrets. On sait donc que si on attend c’est que l’on sent que ce n’est vraiment pas le bon moment pour des raisons un peu plus précises, que ces petits cailloux, au lieu de se les jeter on a besoin de les semer pour se créer son propre chemin… vers un moment particulier.
Le bon moment, c’est celui où vous sentez que ça y est, l’envie de faire dépasse la crainte de ne pas faire assez bien.
Alors voilà, ce matin — ce lundi 2 janvier 2023 à l’heure où j’écris — j’ai décidé que si j’attendais le bon moment pour enfin recommencer à écrire, ce bon moment n’arriverait jamais. Et finalement, une première semaine de janvier ça me semble vraiment pas si mal, pas vrai ? Mais ça aurait été tout aussi bien une autre semaine à un autre moment de l’année ! Le tout était juste que je sente que ça y est, mon moment était là, je pouvais écrire. J’espère que cette newsletter va au moins vous aider à vous lancer dans quelque chose que vous gardez dans un coin de votre tête sans oser vous y mettre.
Pour ma part, le dernier truc que j’ai commencé (je commence rarement de nouvelles choses) c’est l’escalade ! Exactement comme cette newsletter j’y pensais depuis des mois en me disant que tout de même, grimper sur des murs ça avait l’air bien cool (alors que dit comme ça… c’est sacrément chelou) mais je n’avais jamais poussé encore la porte de la salle d’escalade où je vais (enfin, j’y suis allée une seule fois pour le moment donc ne nous emballons pas trop encore, j’aurais dû y aller avant Noël mais le Covid s’est invité à la fête dans mon appartement, super ambiance, bye bye le Réveillon). J’ai fait une heure d’essai juste avant les vacances de Noël… et j’ai adoré ! J’y retourne cette semaine (pour une histoire d’accréditation me permettant de passer un examen pour que je puisse ensuite assurer d’autres personnes, dit comme ça c’est flippant mais ça va aller) et je me pousse encore un peu à le faire et je sais que je vais devoir me forcer à y aller avant que je me sente un peu plus confortable mais je sais que c’est le bon moment. En plus, l’escalade ça va être un générateur d’analogies liées à la vie et rien que pour ça franchement j’adore. Si il y a bien un truc que j’aime dans la vie c’est mon café de 10h et les analogies. Je vous en reparlerai en tout cas !
En tout cas ! (Comme on dit au Québec pour ponctuer un début de dernière phrase avant de mettre fin à un échange) Prenez soin de vous et on se dit à tout bientôt ? Je vous parlerai de nouveau d’escalade peut-être et de zone de confort pourquoi pas ? Ou peut-être d’autre chose, on verra !
Je suis surexcitée en écrivant ce premier épisode et si contente aussi d’enfin m’y être mise. Comme je vous le disais, écrire me manquait beaucoup et j’aime tellement ce format que je suis absolument ravie de me lancer enfin ! J’espère que vous aimerez ces petits rendez-vous dans votre boîte mail, je ne sais pas trop encore à quelle fréquence j’écrirai mais on verra bien.
En vous écrivant, j’ai aussi écouté…
En ce moment, je regarde…
Ça faisait très longtemps que je n’avais pas continué de regarder This is Us, c’est toujours assez pénible de réussir à trouver quelle saison est sur quelle plateforme alors j’avais un peu laissé tomber. Je ne savais pas bien quoi regarder dernièrement et ça y est, j’ai presque terminé la dernière saison (elle est disponible sur MyCanal, avec un VPN si comme moi vous ne vivez pas en France ça se fait très bien) ! This is Us a ce pouvoir de vous faire pleurer à chaudes larmes et je suis contente d’avoir laissé passer un peu de temps, parfois on a besoin de mettre de côté quelque chose pour pouvoir mieux l’apprécier en y revenant plus tard.
Je vous mets ci-dessous une citation que j’avais écrite lorsque je regardais la saison 3 il y a longtemps, elle est dans l’épisode 18 et est prononcée par Kevin dans un dialogue avec Tess (aucun spoiler dans la citation, vous pouvez la lire sans aucun problème si vous n’avez pas encore vu la série et que vous souhaitez la voir !).
"I don’t think we figure out exactly who we are all at once, I think it happens over a long period of time, just, like, piece by piece. I think we go through this like slowly but surely, just collecting these little pieces of ourselves that we can’t really live without until, you know, eventually we have enough of them to where we feel whole." Saison 3, épisode 18
C’est ce genre de citation un peu toute bête mais qui fait l’effet d’une grande boisson chaude réconfortante, je trouve. Je l’avais écrite parce qu’à cette période, entre 2018 et 2019, j’étais en plein bouleversement et elle m’avait particulièrement marquée alors peut-être qu’elle résonnera aussi chez vous autant qu’elle avait résonné et résonne encore chez moi.
Côté future série à voir, j’ai pour projet d’enfin me mettre sérieusement à Fleabag, j’ai eu 30 ans le 5 décembre dernier et je pense que c’est le parfait moment pour reprendre mon visionnage de la série, on en reparlera si ça vous dit !
La section surprise !
Un fond d’écran par mois à télécharger et enregistrer pour votre téléphone.
Si il y a bien un truc à savoir chez moi c’est que comme beaucoup de personnes je suis particulièrement friande de goodies. Accolez le mot “collection” à n’importe quoi et je vais me mettre à frétiller comme mon chien quand on lui prononce le mot “biscuit”. J’aime donc les goodies et j’avais envie de vous partager ça en vous préparant un fond d’écran en lien avec chaque thématique de newsletter que vous pourrez utiliser sur votre téléphone si vous en avez envie. Enregistrez juste l’image disponible ci-dessous et c’est bon (à n’utiliser que dans un cadre privé cependant et pas en guise de publication sur votre compte Instagram !) :)
Voilà pour cette première newsletter ! Il y a plein de sujets que j’ai envie d’aborder et tous les épisodes comme je les appelle ne seront pas constitués sur le même modèle ou n’auront pas la même longueur : cela dépendra de ce que j’ai envie d’aborder, de ce que j’ai à vous partager et de cette envie surtout de ne pas m’obliger à me conformer à un modèle particulier au risque de me brider moi-même. Certaines seront courtes, d’autres plus longues… pas de règles surtout !
J’hésitais entre Substack et Patreon car j’ai très envie de vous partager un peu de mon quotidien d’illustratrice et je ne pense pas me tromper en disant que cela pourrait vous intéresser ?Les deux sont très différents dans leur approche, si vous ne connaissez pas Patreon c’est une plateforme souvent utilisés par les créatifs pour partager leurs projets en cours tout en étant soutenus financièrement selon plusieurs paliers, en très résumé !
J’aime particulièrement la plateforme Substack puisqu’elle peut être juste utilisée pour vous permettre de vous abonner gratuitement, ce qui est le cas actuellement, mais elle a aussi un fonctionnement permettant de soutenir financièrement les personnes que l’on suit lorsqu’on le souhaite. C’est quelque chose que je fais de mon côté et que je trouve très chouette lorsque j’en ai la possibilité. Il se peut que certains de mes posts soient protégés et accessibles uniquement aux personnes ayant un abonnement payant (si je le mets en place ce sera à tout petit prix !) mais la majorité sera accessible gratuitement, rassurez-vous ! Pour le moment ce n’est en tout cas activé et tout est donc accessible (et donc gratuit) alors pas de panique, je verrai ça plus tard et vous en parlerai en amont si je songe à réactiver cette option !
Ici en tout cas, j’ai envie que vous y retrouviez ce qui constitue ma vie : pas les centaines de photos prises de mes animaux tous les jours (quoique…) mais plutôt ce qui meuble ma petite tête. Les milliers de réflexions qui m’empêchent de dormir la nuit, ce morceau découvert sur Spotify qui joue en boucle chaque jour jusqu’à ce que je me lasse et passe à un autre, mes projets illustrés en cours, qu’ils soient professionnels ou professionnels, un livre, un film, une série que j’ai envie de vous partager… en bref, tous ces trucs qui pourraient (peut-être ?) vous intéresser !
J’adore ce format et j’ai envie que vous y trouviez votre compte aussi. Vous avez la possibilité de la commenter directement sur Substack dans un espace commentaires juste en dessous alors n’hésitez pas si vous avez une réflexion personnelle à apporter ou si vous avez tout simplement envie d’interagir entre vous ! Si la newsletter vous a plu vous pouvez également la partager, en bref vous pouvez la faire vivre comme vous le souhaitez ça me fera toujours très plaisir.
Tellement contente de te lire ici ❤️
Contente de te retrouver sur cette plateforme aussi, c'est toujours bon de te lire.
Le "bon moment" est quelque chose que je n'aime pas entendre, on ne peut jamais savoir quand le moment est bon tant qu'on ne se lance pas. Si on avait attendu "le bon moment", mon petit garçon ne serait sans doute pas né ^^
Je note Fleabag à regarder, et je pense investir un jour dans la série DVD de This is Us. Même si je n'ai pas tout vu encore, l'humanité qui se dégage de cette série me fait fondre à chaque épisode <3
Et vive Yoga with Adrienne, c'est grâce à ses playlists de 30 jours que je m'y suis mise, et même si je n'arrive pas à en faire quotidiennement ni toutes ses postures, ça fait un bien fou !